Bien que le indice de dureté ne soit que de 3 ou 4 (sur l’échelle de MOHS qui en compte 10), les perles sont solides et ne se brisent que difficilement.
La grosseur d’une perle varie entre la taille d’une tête d’épingle et celle d’un œuf de pigeon.
L’une des plus grosses perles trouvée à ce jour pèse 450 carats et se trouve au musée géologique de South-Kensington (à Londres).
L’éclat typique de la perle appelé “orient” dépend de la disposition en écaille des lamelles d’aragonite et des pellicules de conchyoline en surface. Cette disposition est également responsable des phénomènes lumineux qui donnent à la perle son aspect iridescent.
La couleur des perles est due à la coloration des couches externes de conchyoline et elle dépend de l’espèce d’huîtres qui les produit et des eaux où elles se développent.
La durée de vie d’une perle ne peut être garantie mais elle est évaluée entre 100 et 150 ans.
La nature organique de la conchyoline peut provoquer une dégradation de l’état de la perle dans le temps.
Un entretien soigneux peut aider à leur conservation.
La sècheresse ou l’humidité excessive sont nuisibles à la perle. Les acides, les parfums, les laques pour cheveux, les fards à paupières et la transpiration de la peau lui sont néfastes.